Préparation Syrie

Salut cher lecteur. Je te tutoie, maintenant que nous avons une certaine intimité à sens unique. A croire que je n'écris que pour moi. Ce qui ne fût pas le but au départ, mais au vu du répondant que j'ai, j'en déduis que je monologue agréablement, sans être interrompue toutes les dix minutes, voire moins, c'est selon les débats, et qu'ainsi, je peux vider mon sac, au gré de la toile, et là, je crois qu'il me faut finir cette phrase avec un point, car elle commence à être trop grande.
Paragraphe 2. Je prépare notre voyage en Syrie, à Alep plus exactement, ceci pour début novembre. Quel rapport avec la photo?, me demanderas-tu. Et c'est là que je te rétorquerai : parce qu'elles puent le caoutchouc et ça commence à me faire mal au nez. Elles puent ainsi, car elles sont toutes neuves. C'est pour promener les chiens quand il pleuvra. Je les ai pris une taille au-dessus, ainsi je pourrai mettre de grosses chaussettes dedans. Car, si les bottes en caoutchouc protègent bien de la pluie, elles n'en sont pas moins froides. Mais ne sont-elles pas originales?
Paragraphe 3. Car elles ont déjà une histoire, ces bottes. Et une histoire qui, si tu suis mon blog depuis le début, tu comprendras aisément que le hasard fait bien les choses. Et cela débute en août 2008, quand mon Fujitsu-Siemens brulât. Je l'apportai alors au magasin, car, étant encore sous garantie, je le remis au vendeur afin que ce dernier l'envoie à l'usine pour réparations. C'est d'ailleurs depuis que je suis sur ACER avec Windows Vista qui merdoie encore un peu. Mais le curseur est moins débile et je ne prie plus pour être branchée sur internet. Je touche du bois. Toujours est-il que, mi-septembre, je me suis inquiétée de ne point avoir de nouvelles de mon Fujitzu-Siemens avec Windows XP. Du coup, je pris le téléphone est m'enquiris des nouvelles de mon PC.
La nouvelle fût traumatisante. Mon PC avait rendu l'âme définitivement. Les réparations étaient plus chères que l'ordi lui-même. Quel coup! Alors, dis-je, que va-t'il se passer maintenant? la mort dans l'âme. Que j'ai droit à un nouveau PC que je dois aller chercher au magasin. Ce que je fis.
J'allâs donc chercher mon nouveau PC, qui fût lourd, mais lourd, et je le ramemas à la maison. Je n'ouvris pas tout de suite le carton. Il me fallût un temps de récupération et j'ai ACER maintenant. Et je m'y suis faite. Il n'y eut donc pas urgence en la demeure.
Hier soir, je pris mon courage à deux mains et me dis, pendant que je ferais un super beau bracelet en chips de Lapis-lazuli, argent tibétain et opalites, que tu peux trouver actuellement dans mon magasin, j'installerai le nouveau Fujitzu-Siemens de remplacement.
Or, plus le portable chauffait, plus un bruit de machine à tricoter se fit entendre. Et il ne faut surtout pas interrompre l'installation de....VISTA, j'y crois pas!
Cet après-midi, je pris le nouveau PC lourd, mais lourd, et le ramenâs au magasin. Pas de bruit, évidemment. Mais, fis-je au vendeur, attendez qu'il chauffasse et vous rirez moins de moi. D'accord, qu'il me dit. Faites un tour et revenez dans une heure. Ce que je fis. Et c'est là, dans mon déambulement urbain, que, au fond tout au fond du magasin, je vis ces bottes extraordinaires, mais lourdes, horrible! Je les laissâs à la caisse (et celui qui me fait des commentaires sur mes conjuguaisons de verbes n'oublie pas que j'eûs 10 sur 10 à l'école, alors pouet pouet) afin que je puisse les reprendre en passant, au cas où je devais encore porter l'ordi.
Je déambulais donc, par monts et par veaux et, une heure plus tard, me rendis chez le vendeur. Effectivement! Pas de chance, me dit-il. Ca a chié dans le ventilo! Bon, il l'a pas dit comme ça, mais je traduis pour raccourcir. Que faire? dis-je, interrogative, car il me semblait normal qu'il m'en donnasse un autre. Que nenni. Fujitzu-Siemens junior partira pour l'usine afin de changer le ventilateur. Qu'on me téléphonera. Ben tiens! Comme la dernière fois, faillis-je rétorquer. Mais je me suis tue et, dépitée, je quittas les lieux. Dépitée et contente, car avec les bottes et mes deux toutous d'amour, je ne sais pas comment j'aurai pu faire.
Et une question me hante maintenant. Que donc se passe-t'il avec mon matériel informatique?! Quelqu'un est-il en train de jouer à la poupée vaudou avec moi? Suis-je sous l'effet d'un sort?
Serait-ce parce que je suis beaucoup sur une échelle ces derniers jours à trier mes affaires d'été pour les remplacer par celles d'hiver?
Et que je vais m'y attelé de nouveau d'ailleurs, car, au lieu de blablater avec toi, cher lecteur, je devrai me remettre à l'ouvrage. Sinon, j'aurai fini au printemps prochain!
Alors à toute.