lundi 13 octobre 2008

Fini, le marché de Fribourg


Bonjour, chère lectrice, cher lecteur.
Bien que j'aie l'impression de prêcher dans une paroisse déserte, je ne peux m'empêcher, en ces temps moroses, de continuer à te retrouver, cher blog. Car maintenant, c'est à toi que je vais m'adresser. J'aurai l'impression d'être moins seule ainsi.
Même si tu ne me réponds pas, au moins tu me reflètes mes états d'âmes, comme un miroir reflète mon doux visage matinal, avec ses zèbrures infligées par mon oreiller TEMPUR, (je devrais demander une indemnité pour toutes les pubs que je fais), mes cheveux embrouillés par ce même oreiller avec quelques cheveux gris supplémentaires qui ne se rèvèlent être que les deux trois poils de Tao qui a décidé maintenant de dormir avec moi, ces poches de sommeil accrochées aux bas des yeux et les paupières du haut qui ne cherchent qu'à les rejoindre, ce ravage de la nuit qu'il faut effacer afin de ne montrer plus que ceux du temps, et c'est déjà assez. Ouais! ça décrit bien chaque matin quand je dois m'extirper de mon lit tout chaud tout douillet, cela pour faire popo aux chiens, dehors, alors que les matinées se rafraichissent bougrement ces temps.
Le zombie qui promène ses chiens autour du pâté de maison tôt, très tôt, 8h30-9h00 le matin, avec le bas du pyjama et le gros manteau par-dessus, qui marche, qui s'arrête, qui remarche, qui se re-arrête, qui baîlle et qui râle, ben, c'est moi. Tout ça à cause de Tao qui n'arrive pas à se retenir plus longtemps. Aaaah mais c'est que quand il entend la pluie, qu'il arrive à bien se retenir, le petit Tao. Qu'il arrive même à se faire oublier, le petit con. Mais faut compter avec Mémère Souchi, qui elle, s'en fout royalement. A 65 ans années chiens, on ne change plus. Et si c'est pas Tao, c'est Souchi. Bref, je ne sais plus exactement ce que je voulais dire, car, quand j'ai ouvert mon blog, ce fût pour une raison bien spécifique et non décrire mes réveils torturaux. Je ne sais pas si ça se dit, mais je m'en fous car je dois vite descendre à la lessive.
Voilà, ça m'a changé un peu les idées. Mais où en étais-je?!
Ah! Ben voilà. J'ai mis une photo au début de toi, cher blog. Cette photo est la photo du dernier collier que j'ai créé et qui m'a donné du fil à retordre, c'est le cas de le dire.
Et bien que le début fût une réelle partie de plaisir, la fin en fût pas moins une réelle souffrance.
-Comme d'habitude! Me répondras-tu, cher blog. Depuis le temps que tu écris ça, tu radottes mémère, ne t'empêcheras-tu point de rajouter.
Je sais, c'est moi qui t'écris.
-Ouais, mais c'est moi qui traînerai tes niaiseries jusqu'à la fin des temps, quand même! Un peu de respect et de signes d'intelligence pour les générations futures qui tombront sur moi alors que t'auras déjà passé au crématoire!
Non, mais là, j'écris trop loin.
-Je veux. Tu seras qu'un tas de cendres fertilisant la forêt, si t'arrives à fertiliser quelque chose alors que moi, je vais plier sous les sarcasmes des archéologues cybernétiques des années 3008!
Ta gueule!
J'en étais à ce magnifique collier, et ce, sans prétention aucune, car je suis chaque fois surprise de constater que je peux faire de sacrées belles choses avec une dose de création, une dose de hasard, une grande dose d'opiniâtreté, et une super dose de chance et pas mal de colle. Et ça marche!
Il m'a aussi fallu toute une bobine de fil nylon 0.25 dont la moitié fût foutue, une dose de chips AB Royal Blue Rainbow Crystal, deux grosses perles plastique ou alu façon métal que j'ai achetées à Istanbul dans une des ruelles de la Corne d'Or, et celui ou celle qui a été à Istanbul ces derniers temps comprendra pourquoi je ne peux pas dire exactement où, mais ce fût et c'est toujours une petite échoppe dans un coin de rue, vers le Marché des Epices. Puis, la fermeture, cette fameuse fermeture, sont deux cônes aplattis en argent tibétain. Mousqueton et apprêts plaqués argent. Sans oublier la bouteille d'acétone pour décoller les doigts! Tu mélanges le tout et ça donne ça! Superbe, non?!
Bon, je te laisse, cher blog. Toujours cette lessive!
A+

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