dimanche 6 septembre 2009

Une réussite!!



Bonjour chères lectrices et chers lecteurs, chères admiratrices et chers admirateurs, chères spectatrices, chers spectateurs, cher auditoire virtuel.
Si je déclame ainsi au début de ce billet, c'est pour attirer votre attention pour la présentation de ce bijou que je viens de finir et que je pourrai appeler: "Ben mon cochon, je t'ai eu!". Mais étant consciente que ce ne puit être le nom de ce magnifique ras du cou que je viens de finir après 9 mois de gestation, il va me falloir lui trouver un nom plus romantique, et pour cela, il faudra que l'émotion qui m'éprend encore retombe un peu et que la rancune soit oubliée pour lui trouver un nom plus adéquat.
Car il m'en a donné, du fil à retordre, cet apôtre!
Et n'oublions pas que j'ai dû défaire le premier bandeau que j'avais tricoté, crocheté, cousu avec du ruban type organza souple, trop souple, d'où l'échec spectaculaire de la première tentative que vous pouvez, cher auditoire, mirer sur les photos des billets précédents.
Bandeau que je voulus confortable, doux, soyeux, et qui se révèlât, doux, soyeux, baveux et raté quoi. Le mot est lâché : raté!
Eus-je encore espérance en le regardant si longtemps sur la table, comme si un miracle allât se produire et ce tissu confectionné de mes mains se convertir en une nuit, comme mon esprit l'imaginât alors? Fut-ce pour cela que je reprîs le crochet pour améliorer cette bande de ruban mais que je ne fîs qu'empirer le problème? Fut-ce pour ceci que je cousis pour achever le ratage surprenant mais complet du bandeau? Et toujours cet espoir que les jours passant et repassant n'y fît rien. Juste me jeter aux yeux cet echec foudroyant et désespérant de cette idée à la con que j'eus, à l'époque de l'innocence de la création, que, les amazonites (que je prîs pour des Jaspes, le ridicule que je m'en paie encore!) pesaient 3 tonnes chacune et qu'à aucun moment, aucun, la laine-ruban douce et soyeuse ne pusse porter un tel poids sans devenir baveuse.
Je dûs me rendre à l'évidence, suivre plusieures séances de psychothérapie, et prendre enfin la décision et mon ciseau le plus aiguisé pour couper, arracher, scier, confettiser le ruban tricoté, crocheté et cousu de ce bandeau de me..e.
Puis, le collier étant décomposé, qu'allas-je faire pour remplacer, tout en restant dans la même idée?! Il me fallût, au début, un fermoir qui aurait la force de retenir ces gemmes d'une splendeur splendide et d'un poids terrible. Plusieurs câbles acier, pour plusieures rangées, afin que le poids ne cisaille pas le cou de celle qui aura le plaisir de le porter. Penser au confort d'un collier. C'est aussi ça, confectionner des bijoux! Faut penser à tout! Et plusieurs câbles, plusieurs intercalaires, plusieurs points d'attache et il nous faut un fermoir spécial! Pas de miracle de ce côté-là! Finies, les illusions! Il m'a fallu penser concret, calculer statique, et choisir les perles de bohême, perles très douces au toucher et qui permettent d'ornementer les câbles et de les rendre doux, soyeux et non baveux.
Après plusieurs jurons et pensées machiavéliques à faire damner un saint, mais que j'ai la délicatesse de ne pas recopier bêtement ces propos douteux dans ce billet de blog, j'eus fini mon ouvrage. Et n'est-ce point beau?! N'est-ce point magnifique?!
Alors comprends, cher auditoire virtuel, que je ne puis, en ce moment, donner un nom à cette création! Le duel ayant encore des séquelles psychologiques sur moi-même (je doute que ce collier en ait, c'est pour cela que je dis moi-même)(car, à part moi-même, je ne sais pas qui en aurait)(car l'empathie faisant de plus en plus défaut dans la société dans laquelle on vit), m'enfin, après toutes ces parenthèses, j'ai perdu le fil de ce que je voulus dire. Et ce n'est pas la première fois. D'où relecture du paragraphe pour savoir où j'en suis, 2 secondes!
Bon, j'ai relu et je n'en sais pas plus! Comme je dois exercer le lâcher-prise et rester zen, je vais cesser là ce billet, car je crois avoir tout dit! Et ce que je peux rajouter ne serait qu'inintéressant. Il faut savoir s'arrêter quand c'est le moment. Et là, je sens que c'est le moment.
Déjà que j'ai rendez-vous avec mon médecin!
Bref, cher auditoire, comme d'hab, mes billets finissent en queue de poisson, mais je te laisse contempler l'image de ce merveilleux ouvrage que je vinsse de finir!
A+