lundi 27 septembre 2010

Merveilleuse Efez

Bonjour, cher lecteur des méandres cybernautiques, qui navigue au gré des pages sans cap précis, et qui tu tombes, par un doux hasard sur ma page blog.
Quelle chance! Car je vais te narrer mes merveilleuses vacances de septembre dans le pays qui fut autrefois ottoman. Et grec bien avant. Pourquoi ce dernier ajout? Parce que c'est en pleine région aux vestiges de la civilisation grecque que nous nous fûmes rendues.

Certes, notre parcours imaginé fut tracé préalablement depuis Istanbul (ancienne Constantinople), Izmir, Efez, Pamukkale, Canakkale (ancienne Troie) et retour Istanbul. Cela dût nous prendre dix-huit jours, nous en fîmes cinq.

Et pourquoi si peu? Car si le climat est excellent contre la sinusite et que nos naseaux furent enfin asséchés, cela a laissé la voie directe aux pollens turcs. Ces derniers étant méconnus de notre système immunitaire, ils me tourmentassent avec une rare virulence, aidés en cela par un vent marmaraéen et égéen.
Mais les pollens ne furent pas les seuls en cause.
Oh que non!
Les insecticides pulvérisés dans les chambres et les maudites climatisations des transports publiques sans compter la pollution atmosphérique me fissent goûter le confort du lit stambouliote, les draps râpeux de celui d'Izmir, et un autre matelas plus ou moins confortable d'Izmir toujours, mais sans insecticide, donc sans oedème de Quincke.

Je fis bien quelques pas dans le marché d'Izmir et je me suis quand même rendue à Efez, 35° à l'ombre, et une foule incroyable qui me permit tout de même de prendre quelques photos de ce site absolument incroyable et dont je brûle d'envie de te montrer quelques images triées sur le volet, cher lecteur. Vu que je suis en panne sèche de création de bijoux, au moins me dois-je te narrer mes vacances.

Ici, sur la 1ère image qui va apparaître je ne sais où sur ce billet de blog, un caillou où certains vandales ont gravé une tête de hibou, scandaleux! Et sur la 2ème image, un arbre grec d'origine qui se porte encore à merveille, le temps n'ayant pas marqué son emprise.
Ce qui est un pur bonheur sur ces deux photos que je partage généreusement avec toi, cher lecteur méconnu, c'est que ce sont quasiment les seules où n'apparaissent pas un pelé et un tondu.
Féérique, n'est-il point?

Toujours est-il que ce fusse les vacances les plus onéreuses de ma vie. Prendre cinq fois l'avion en cinq jours, des bus et des taxis, 3 heures de marche, 36 heures station debout, du kérosène plein les narines, mais j'ai vu Efez!!

Je dois quand même avouer que cela m'a servi de leçon. La première, c'est de partir en octobre ou novembre. Car les allergies sous les chaleurs tropicales sont absolument insupportables. La deuxième est de prendre un billet d'avion aller-retour qui coûte cent patates de moins qu'un billet aller simple. Et la troisième, la plus fatale, est que je commence à me faire un peu vieille pour faire un circuit, que mieux vaut me poser dans un coin pour une semaine et basta!

Toujours est-il que les Turcs sont toujours aussi sympas et moqueurs. Il y en a qui apprécient, d'autres pas.
Voilà mes aventures, cher surfeur des vagues électroniques. Et comme j'ai une quantité de choses à faire, je vais vaquer à mes occupations et te laisser continuer les tiennes.
A bientôt.