dimanche 23 août 2009

Fin août


Je sais, j'aurais pu trouver un titre différent, plus évocateur, plus attirant, mais bon; c'est le seul que j'ai trouvé et je ne vais pas me casser la tête pour un titre un dimanche matin.
Déjà un, parce que la honte me submerge. Et oui. Je dois reconnaître que je ne sais même pas ce que je fais, ce que je créée, la preuve en est : ce maudit collier que je traîne depuis le début de l'année et que j'ai osé décrire comme ayant de grosses perles de Jaspe.
Or, la honte du siècle, ce n'est pas du Jaspe. Que nenni! Que ce sont de grosses perles d'Amazonite et comme tout le monde sait que l'Amazonite n'a rien, mais alors rien à voir avec le Jaspe!
L'amazonite, vulgairement parlant n'est autre qu'une variété de microcline, minéral de la famille des feldspaths dont la composition chimique est identique à celle de l'orthose : il s'agit en fait du polymorphe de basse température, qui appartient au système cristallin triclinique. Son nom vient du fleuve Amazone.
C'est une pierre ornementale de couleur verte, vert bleuté, bleu-vert semi-opaque (sa couleur tient à la présence de plomb). Elle est sensible aux pressions.
Alors que le Jaspe est une roche sédimentaire contenant de 90 à 95 % de silice, souvent classée avec les quartz microcristallins. Elle est constituée de radiolaires calcédonieux pris dans un ciment de calcédoine. Sa cassure est écailleuse parfois conchoïdale. Le jaspe peut avoir plusieurs aspects : tacheté, rubané, rouge (ou oriental), à taches rouges sur fond vert, noir (de Sicile), etc.
La différence en est frappante et moi, faisant des bijoux qu'avec des gemmes de première qualité, je me suis trompée de façon si lamentable que je ne puis écrire ce billet de blogue qu'un dimanche matin, très tôt, et de laisser la date vague, bien que, pas folle la mouche, je sais que google va me dégonffler en mettant la date exacte juste avant.
Mais est-ce que tout cela a-t'il vraiment de l'importance? Je me le demande. Oh que je ne cherche pas là une parade pour me déresponsabiliser d'avoir confondu une gemme de type cristallin tricyclinique d'une gemme de type calcénoïdale, non, non et non! J'ai fait une faute et je la reconnais! Le fait est que je l'écris et que cet aveu me survivra tant que le net me survivra.
Mais n'y a-t'il pas des choses plus importantes dans la vie qu'une simple petite erreur survenue malencontreusement sur ce blogue que je voulais pédagogique, instructif et ludique? Me dis-je, au fond de moi-même. Un exemple? La pile de repassage qui m'attend depuis...oh! que je te vois venir, cher lecteur, que nenni. Que pas depuis le dernier message de ce blogue délaissé! Ce serait m'offenser que de penser ainsi...même si c'est pas loin! Non, la je plaisante! Car avec la saloperie de canicule qui nous plombe depuis des jours, on ne peut garder les même habits tout le temps! J'ose espérer que nous pensons tous la même chose...à propos des habits.
Maintenant, qu'il y ait des gens qui adorent la canicule m'importe autant qu'un pet de lapin. Moi, perso, avec mon égo, nous détestons cela et ses inconvénients, tels que le changement de vêtement quasi quotidien et le gaspillage de l'eau pour doucher un corps qui sue!
Que je revins-je au sujet qui me préoccupe, le collier dont j'ai pris la facilité même de reprendre la même photo qu'un sujet précédent déjà publié je ne sais quand, mais il y a longtemps de toute façon! Voilà jusqu'où me prend la parresse. Une honte supplémentaire. Qu'importe, je n'en suis plus à une près!
Ce collier, sur lequel je dissertasse depuis bientôt une demie-heure, sans un café....Ben attends que j'aille m'en faire un de suite, tiens! Cela renouvellera mon inspiration, cette dernière étant soudain en berne. Pas sur ce que je doisasse dire, mais comment! 2 secondes...
Tout va bien. j'ai mon demi-litre de kawa, mon natel chargé et une clope allumée.
L'effet d'un écrivain qui, la cigarette au bec, laisse tomber les cendres sur le clavier car les doigts ne lâchent pas de courrir sur les touches à grande vitesse, de façon à ne pas perdre le fil de ses pensées et de les retranscrire aussi subtilement qu'elles viennent à l'esprit.
J'en étais où?
Ah oui! Qu'avait-il le plus d'importance? Une pile de repassage qui m'attend ou le collier d'AMAZONITE trycyclidilique que j'ai de toute façon détruit, car le bandeau ne me plaisait pas, mais pas du tout! D'où, plus de collier, mais des vêtements froissés.
N'est-ce donc pas pour fuir ces derniers que je perds mon temps sur un blogue que je fournis par des articles complètement stupides depuis le début de l'année. Et heureusement qu'il y en a peu, d'articles stupides! Ces derniers ne siffiront pas à cerner mon personnage. (je dis ça pour la CIA, cette dernière étant partout, je l'ai lu sur facebook)
A part cet amassis de conneries, j'ai mon café, mon natel chargé, ma clope consummée et plus envie d'écrire. Alors ne m'en veut pas, cher lecteur, que je te laissasse sur ces derniers mots.
Je reviendrai de toute façon un de ces jours.
A+