vendredi 28 novembre 2008

Alep et ses soies


Ehhh, bonsoir cher lecteur!
Ca change tout! Juste imaginer le ton "surprise" de quelqu'un qui n'a pas vu un copain depuis longtemps et ça diversifie un peu le début de ce nouveau message.
Voilà!
Alors, à défaut de m'em...er avec le collier dont j'ai parlé des perles pas plus tard qu'hier, je te montre la super veste que j'ai achetée à Alep pour une relative modique somme. Même failli l'avoir gratuitement si je n'avais pas d'honneur. Mais comme je suis assez con...
Car cette veste a toute une histoire dont je narrerai que succintement, les détails ne regardant personne.
Ce fût un coup de coeur. Bon, là, d'accord, elle est mal photographiée, mais je ne sais pas ce qui s'est passé avec mon putain d'appareil, toujours est-il que j'ai pris les deux photos sur les 36 où on voyait plus ou moins quelque chose.
Cette veste est en soie, et doublée, siouplè. Une soie noire de si belle qualité, ça ne se trouve pas sous le sabot d'un cheval. Et cette veste est brodée main ou du moins artisanalement, les motifs ayant chacun une différence. Et je me demande même si elle n'a pas été brodée main, les points étant eux-même différents. Je ne sais pas avec quels fils ces broderies sont faites, n'étant pas assez compétante en la matière.
Toujours est-il que c'est une pure beauté et j'ai flasché. Plus que ça même.
Et bien qu'il y en eût une autre en coton non doublé avec un peu le même style de broderies, c'est celle-là qu'il me fallait!
Comme nous fûmes invitées à souper dans la petite boutique, un repas ma fois fort succulent il faut l'avouer, j'eus cet habit dans mon champs de vision qui, (et un petit plaisir pour les ésotériques), m'attirât comme un aimant. J'en perdis le nord.
N'en pouvant plus, j'avais trop mangé, je demandis le prix. Nous négociâmes longuement et je l'eus achetée pour 200$, sûre d'avoir fait l'affaire du siècle, et heureuse d'avoir cette veste rien qu'à moi.
Je passerai sur le reste de la soirée un peu mouvementée qui s'en suivit et nous retournâmes à notre hôtel.
Et le lendemain, nous bourlingâmes à nouveau dans les souks, cette fois accompagnées par un ami guide. Au détour d'une ruelle, nous tombâmes nez-à-nez sur une minuscule petite boutique avec la même veste en coton qui trônait chez nos hôtes du soir.
Et biensûr, par curiosité, nous nous quémendâmes du prix. 21$.
La rage me prît. Impossible de continuer à flâner comme si de rien ne fût après cette terrible révélation : je me fûs pigeonnée!
Nous demandîmes donc à Victor, notre guide favori, de nous conduire chez cet arnaqueur connu du souk. Et ce fût comme par magie que nous nous retrouvâmes face à l'escalier du magasin maudit.
Oooooooooh que j'eusse envie de tourner son intérieur, mais l'arnaqueur me remboursît immediately les 200$. Je lui tendâs quand même 40$ pour la veste, sinon, jamais je n'aurai pu la mettre.
Ce fût donc mon amie qui tournicoti tournicota le magasin alors que je me calmasse dans la ruelle avec Victor, notre sauveur.
Et si une bonne âme s'avise de corriger mes conjugaisons de verbe, le même sort lui sera réservé!
Bon ben voilà! J'ai fait l'historique de cette veste sublime, mais les photos moins, et il ne me reste plus qu'à résoudre ce que je vais faire de ces foutues perles!
Alors, je te laisse là, cher lecteur, afin de pouvoir vaquer à mes occupations.
A+

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