mardi 4 novembre 2008

500 boutons de nacre



Bonsoir, cher lecteur.

Je trouve un peu de temps mort pour y ajouter un messsage avant mon grand départ. Ooooh que je ne vais pas partir longtemps, n'aie pas peur, cher bloggeur! Je continuerai à sévir dès le 15 novembre.

Là, je reviens d'une réunion pour managers qui débute, en temps normal, à 18h. Et effectivement, une table pour 12 personnes était dressée à cet effet.

Nous nous sommes mises sur notre 31 afin de ne pas faire taches pour cette 1ère rencontre. Nous sommes malgré tout arrivées avec un peu de retard et, dans l'élan, je me suis mélangée les pinceaux dans mon magnifique pantalon Cora Kemperman en montant les escaliers du Lounge. Mais l'incident est passé inaperçu, et ce n'est pas le moment que je me fracasse le crâne, j'ai un avion à prendre!

Bref, nous nous mîmes à notre table réservée pour les managers, notre book sous le bras. Et nous avons attendu, attendu, ils ne sont jamais venus, nous avons sifflé nos jus de pommes dans la vinothèque avec un bouquet d'églantine, aïe aïe aïe... Nous n'avions pas compris que ce fûsse une soirée de démanagers!

Nous sommes finalement rentrées en laissant notre carte de visite que j'avais découpée au cutter car je ne m'en sors pas avec le programme sun star de google, et encore moins avec les ciseaux.

Et me voilà, devant cet écran, en attendant que les lasagnes soient cuites.

J'en profite donc, cher lecteur, de te présenter ma dernière création. Un collier de boutons de nacre naturelle de 13mm. 500-10 que j'avais gardées en réserve, si le bouton de fermeture n'était pas assez grand pour passer dans la boutonnière. Imagine, cher lecteur, enfiler 490 boutons dans du fil de coton solide mais souple! Imagine que j'ai perdu encore plus de temps à démêler, et les fils, et les fils dans les boutons, et les boutons eux-mêmes, que l'enfilage même. Puis compter les perles afin que les rangées soient légèrement décalées. Car les boutons sont comptés en plus. On ne les met pas comme ça, au petit bonheur la chance. Que nenni. Tout est compté et tout est emmêlé au final, ce qui donne tout le charme de ce petit bijou! N'est-il point?!

De toute façon, je n'ai même pas à demander d'avis, car jamais personne ne me répond!

Sur ce, je vais te laisser, cher lecteur improbable, car il commence à sentir une odeur de lasagne brûlée...

A+

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