vendredi 19 septembre 2008

Geneghis : le retour

Bonsoir cher lecteur. Et oui. Me revoilà. Vivante après un périple de 6 jours à Istanbul. En plein Ramadan.

D'abord, quelle joie d'ouvrir ses bagages dans un hôtel absolument charmant et tranquille en plein Sultanamet, ceci après 3 heures de train, 3 heures d'avion, et 20 minutes terrorisantes dans un taxi conduit par un Schumacher turc. Vivantes, on l'était. Et ce fût le taxi qui fût la pire angoisse.
Une fois les bagages ouverts et vidés dans les armoires, nous prîmes mes appareils de photo numériques et quelle joie de constater que ce ne fût que le super appareil numérique Nikon coolpix L11 ou L10 de 7 méga pixels qui n'eût pas supporté le voyage et eût décédé. Et que le super appareil photo numérique 5 méga de la marque MIGNON avec TFT MONITOR, 3X OPTISCHES ZOOM, marchât encore...en tout cas de jour. De nuit, il merde et je ne lui donne pas longtemps à vivre. Mais il a tenu bon durant ce merveilleux séjour plein de rebondissements et de péripéties, que je m'en vas te narrer, cher lecteur, afin de te donner quelque idée pour passer des vacances originales.

Et que je vais te mettre quelques photos si j'arrive à le faire sans que ces dernières s'en aillent se coller n'importe où. J'y vais!
Le petit bout de chou que tu vois là, cher lecteur, est une petite mendiante mise contre un mur, toute seule, pour quémander quelque argent. Et qui ne fondrait pas devant une si jolie petite laissée à elle-même?! Hein?!
Attends, cher lecteur, je vais t'en mettre une autre.
Si le programme ne me joue pas des tours.
Mais avant, il ne faut pas perdre de vue que cette petite est sous la surveillance de sa mère et de sa grand-mère qui se trouvent cachées dans les bosquets de l'autre côté d'un boulevard à 4 pistes et séparé par son milieu de barrières bordant des rails de trams.

Et cette chère famille cachée derrière les bosquets n'est pas repèrable tout de suite. C'est à cause de notre présence que cette petite cache son revenu dans une des poches de dedans son pantalon. Que ce soit argent, nourriture, quelque objet, tout ce que les touristes lui donnent et qu'elle n'a pas droit d'y toucher.

Car à moins que tu lui donnes la becquée, elle n'a pas droit de toucher à la nourriture que tu as été lui acheter.

Mais au vu de la difficulté de mettre les photos sur ce message, je vais toutes les y mettre afin de te faire un commentaire compréhensible.
J'y revais! Je fais quand même une sauvegarde auparavant. Pas envie de tout réécrire quand même!

Cette photo a été prise au zoom de mon super appareil photo MIGNON qui ne nous a pas lâché.
Car ces photos, dignes d'un roman-photo, ont été prises le dernier jour de nos vacances. Et ce, après l'impuissance de nos actes auprès des autorités compétentes. Mais que je vais te raconter tout cela après les légendes de ces images ma foi, fort troublantes.

Ici, on perçoit, au 1er plan, les barrières du tram séparant le boulevard. Au 2ème plan, les deux petites soeurs dont une fait la malade alors que l'autre tend son bol pour acquérir quelque obole des pigeons que nous sommes, nous, touristes naïfs au grand coeur.

Et voilà la mère, debout, en noir, et la grand-mère pesant le quintal. les deux racquetteuses de leurs propres progénitures.
Sur la gauche de la photo, cher lecteur, la manche de la police que nous avons alertée pour la Xième fois. Pas la manche qui fût alertée! Mais le policier qui est dedans.
Car si la manche est tolérée en Turquie (pas la manche du vêtement, mais la manche...la mendicité quoi!), utiliser ses enfants pour la mendicité constitue un délit. Mais que nenni. Enfin...Ca dépend sur quelle équipe de police on tombe.
Là, je vais essayer de mettre 2 photos les unes à côté des autres. Surtout que je crains qu'il y ait problème avec ce blog. Je viens de recevoir un message d'alerte fort peu réjouissant.

Et là, je me rends compte à quel point il est difficile de mettre en page ce récit fort émouvant, mais qui devient fort ridicule avec une mise en page des plus aléatoires.
Bref, cher lecteur, si nous en sommes arrivées là, à prendre des photos de ces gens sous les "no foto, no foto" des policiers fort mécontents, c'est que nos actions de toutes les nuits précédentes ont échouées.
Oh, je ne dis pas! L'hospitalité des gendarmes est on ne peut plus convenables. En effet, quel bien de se voir offrir du thé, assises confortablement dans les fauteuils rembourrés des commissariats en pleines nuits. En tout cas, les deux premières fois. Mais nous en étions pour notre poche et debouts les fois suivantes et hors du poste de police.
Heureusement que c'était Ramadan et que Sultanamet fût ouvert toute la nuit. Car ce n'est pas dans nos terribles contrées occidentales que nous eûmes trouvé du thé à passé une heure du matin en plein air.
Nous eûmes même quelque impression de les faire royalement chier, ces policiers, avec les appels téléphoniques des badauds passant par les scènes de crime que nous commetions chaque soir en voulant sauver ces fillettes de la houlettes de leurs mulâtres. Nous eûmes même entendu l'expression "expulsion". Et ce ne fût pas pour ces femmes, car je doute qu'elles ne prissent l'avion. Non! Bien que n'étant pas parano, je pense que ce fût de nous qu'il s'agissât puisque le policier voulût donner l'ordre de je ne sais quoi comprenant le mot "aéroport" et "hôtel" dans la diatribe qu'il fît.
C'est à ce moment que je compris que : fini le thé chaud et les bons fauteuils, en compagnie de grands gaillards en uniformes!
Mais comme il faut plusieures plaintes pour que ces enfants soient sauvés et mis en institutions gouvernementales pour qu'elles aient une chance de s'en sortir, et si tu ne redoutes pas l'aventure, cher lecteur, je t'invite à faire de tes vacances quelque chose de différent.
Shopping la journée et les z'héros le soir. Cela te permet différents contacts avec la population, physiques et verbaux, et de connaître les représentants de l'autorité du pays.
Le tout, très instructif!
Voilà, cher lecteur. Nous ne fûmes pas expulsées car nous partîmes de nous-même tôt, très tôt le lendemain, avec nos 60 kilos de bagages, une nouvelle coupe de cheveux, et des heures de sommeil en retard incalculables.
Nous revoilà pour continuer à relater notre vie trépidente et à reprendre la confection de nos magnifiques colliers.
Oui! Nous revoilà.
Sur ce, il est bientôt 22h00 et je m'en vas éteindre PC.
A+





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